La Société Royale Folklorique Les Barons Vadrouilles (Souvret – 1934)
La Société Philanthropique Les Barons Vadrouilles (Souvret – 1985)
Soumonces du groupe avec l'accordéon
En route pour le 50è anniversaire
Le 60è anniversaire et de nouveaux présidents
Baron un jour, Baron toujours ! En route pour le 21è Siècle...
La chanson des Barons Vadrouilles
Les sorties des Barons Vadrouilles... Tout un programme
Nos liens avec la Confrériye des Courcelagn's
Les voyages forment la jeunesse
La suite et le 80è anniversaire
Laetare 2014, en visite chez Me Caroline Taquin
Des années plus calmes avant une nouvelle présidence
En 1930 , une société prit corps en la personne de Séraphin Moinil (ancien Président) qui raconte le début des contrats entre copains et les nobles de Souvret.
À cette époque, il existait un petit café dénommé « Café Moinil » exploité et géré par les frères Séraphin et Désiré. Ces derniers, ainsi que les copains, envisageaient de se rencontrer dans le courant de la semaine en vue de parler de divers sujets.
Courcelles - 1930
En septembre de la même année, on s’est donc réuni à l’occasion de la fête de « La Grosse Pipe ».
Nous sortions déjà en chapeau haut de forme, redingote, nœud rouge et pantalon gris.
Les années passent, les réunions continuent amicalement et enfin une sortie nous mènent en voyage à Paris, mais en civil.
En 1934, les joyeux lurons décidèrent, de commun accord de retourner à Paris et, dans l’euphorie du moment, de se rendre au Théâtre de Châtelet pour assister à une opérette dénommée « Le Baron vadrouille ». Lors de leur rentrée à Souvret, ils convoquèrent une réunion avec leurs amis et les nobles de Souvret afin de former une société burlesque dont le nom serait « Les Barons Vadrouilles » et porteraient les costumes qu’ils avaient vus en détail lors de leur précédente visite à Paris, c’est-à-dire chapeau buse, chemise blanche, nœud papillon rouge, gilet rouge, redingote à pans, pantalon en tissu écossais, chaussettes blanches, gants blancs, pochette rouge, un œillet blanc et un rouge à la boutonnière.
« Le Baron Vadrouille » est à la base une comédie musicale en trois actes de Pordes-Milo et Hermann Haller – musique de Kollo. Les affichettes glanées ci et là nous montrent divers lieux où la pièce fut jouée. Selon nos sources, la compagnie théâtrale Concorde d’Andrimont l’a représentée en 2010.
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Les frères Moinil Désiré et Séraphin furent donc respectivement Président et Secrétaire, Monsieur Cladomir Segin, Trésorier assisté de Monsieur Eugène Hembersin. |
![]() Jules Nicaise et Victor Cambier |
Après l’occupation, en l’an 1945, la Société toujours gérée par les frères Désiré et Séraphin a repris ses activités et nous sortions tous ensemble à la Laetare (les dimanche et lundi), le « raclot » se faisait le mardi à Souvret et le deuxième « raclos » le mercredi à Courcelles, en tenue. Il est toutefois à souligner que nous avions eu quelques disparitions entre-temps, et, étant donné le vieillissement, certains membres ne pouvaient plus suivre toutes les sorties du groupe.
En 1948, le café du Commerce aux Quatre Chemins de Forrière fut une aubaine pour nous. Les tenanciers étaient Monsieur Seutin René et son épouse Victoria.
Les quelques anciens du groupe et les bons amis se réunirent une ou deux fois par semaine dans ce café afin d’essayer de reconstituer un groupe homogène pour les sorties en apparat, mais quelques difficultés étant apparues, nous sommes sortis à la Laetare, les mardi et mercredi au marché de Courcelles et ce, jusqu’en 1954.
Au café du Commerce, avec la viole et Mr Horace Lombard
À partir de 1954, le Comité fut formé sous la Présidence de Monsieur Louis André, Monsieur René Seutin, Secrétaire et Monsieur Divers Yvon, Trésorier. |
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Dans le courant de février /début mars 1954, nous avons fait deux soumonces ; les tenues imposées étaient alors le chapeau boule, tenue foncée de ville, chemise blanche, nœud papillon rouge, trench (imperméable) et un parapluie dont on ne pouvait se servir.
Nous étions accompagnés d’un accordéoniste pour raisons financières. Toutefois, à la Laetare, nous sortions avec une viole louée à l’heure à Monsieur le Bourgmestre Deliège de Binche. Ces soumonces étaient une préparation au carnaval ; donc, noblesse oblige, avec une tenue très stricte.
Remarquez que la viole était portée en bandoulière,
un pied permettait au vilonneur de la poser pour en jouer à l’arrêt.
Il est à noter que, déjà alors, notre costume et les accessoires étaient protégés par la Région Wallonne.
Belle photo de groupe en 1954
Les années défilant, nous avons dû avoir recours à un autre propriétaire de « viole » qui nous loua à l’heure son instrument qui appartenait à Monsieur Oscar Michel, libraire à Trivières.
Les rencontres avec ce dernier nous ont permis de faire la connaissance de leur groupe dénommé « les Flamands de Trivières » et, pour bien marquer leur amitié, nous avons été invités à leur souper annuel ainsi qu’au lundi de Pâques suivant pour leur sortie de carnaval.
Nous avons été reçus par Monsieur le Bourgmestre de la Louvière qui nous remit un fanion en souvenir de ce beau jour fraternel.
Cette coutume s’est arrêtée malheureusement après le décès de Monsieur Michel quelques années plus tard.
L’instrument principal qui accompagne le groupe une viole à rouleau. En effet sur un rouleau de bois sont apposés clous et agrafes et ceux-ci lors de la rotation du rouleau lèvent des touches qui permettent à l’air de faire siffler simultanément un ensemble de flûtes aigues ou graves et produire ainsi un air de viole.
Pendant de longues années, ce sont des binchois qui sont venus tourner la viole par l’entremise de Mr Joselin Lebon, fabricant et réparateur de violes à rouleau.
Actuellement ce sont des souvretois qui tournent la manivelle – on les appelle souvent les « manikeus » - . Après quelques années Jean-Pierre Lefebvre a cédé la manivelle à François Damay.
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La viole utilisée actuellement a été fabriquée vers la fin du 19è siècle. C’est une Gebrüder-Bruder qui provient de Waldkirch, ville célèbre pour la fabrication de métiers forains. | |
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Pendant de longues années, ce sont des binchois qui sont venus tourner la viole par l’entremise de Mr Joselin Lebon, fabricant et réparateur de violes à rouleau. |
Les années se suivent au même rythme et, en 1974, Monsieur Divers Yvon fut nommé Président de la Société avec, comme Trésorier, Monsieur Cook et comme Secrétaire, Monsieur Gamache Raymond. Ce trio amena quelques changements tels que l’accompagnement d’un tambour et une énorme caisse. Nous fûmes alors accompagnés par Monsieur Horace Lombard et son âne.
Petite anecdote |
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L’âne fut habillé quelques années en « Baron Vadrouille », muni de deux gros paniers remplis de caramels d’un côté et de sandwiches de l’autre (ces sandwiches étaient destinés à nourrir les Barons). Mais surprise ! Lorsque nous voulûmes prendre notre repas, lors d’une halte, la manne à sandwiches était vide, tout simplement parce que notre ami Horace Lombard avait nourri son âne (un par un bien sûr), et cela, tout simplement pour le faire avancer… |
Par la suite, les caramels furent remplacés par des sucettes.
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Vint ensuite nous rejoindre un cheval dénommé « Jumping » et un carrosse qui nous furent prêtés pour transporter notre Président Monsieur Philippart Fernand sur tout le trajet du carnaval.
En 1985, notre société fut promue « Société Royale » à Souvret pour ses cinquante années d’existence (cela doit évoquer dans les mémoires des uns et des autres bien des souvenirs heureux). C’est le 16/03/1985 qu’eut lieu cette cérémonie à la Maison Communale de Souvret, en présence des Autorités Communales et des représentants des groupes folkloriques de Souvret.
Nos bonnes relations avec le Centre Culturel de Souvret, représenté par Monsieur Lucien Delbèque, nous amena à prendre contact avec le Comité de Manneken piss de Bruxelles et Madame l’Échevin du folklore bruxellois et, sœur à ces relations, nous avons reçu l’autorisation d’habiller Manneken Piss National avec les vêtements exigés par les Barons vadrouilles. À cette occasion, notre Manneken Piss fut baptisé « Séraphin Moinil », en mémoire de celui-ci ; notre costume fut placé au Musée de Bruxelles.
Ce jour-là, nous avons été accompagnés par de nombreux amis, en cars ou en train, ainsi que par notre ancien bourgmestre, Monsieur Georges Paimparet. Lors de l’arrêt du petit déjeuner, de nombreux cadeaux souvenirs ont été remis au Centre Culturel de Souvret. Cette sortie fut très remarquée du fait que nous avons été étonnés de rencontrer des touristes du monde entier.
Les Barons Vadrouilles à l'Hôtel de ville de Courcelles
Cérémonie à l'Hôtel de Ville de Bruxelles
Au Manneken Pis
Quel jet ce baron !
Il faut noter qu’un Baron, pour être accepté et nommé, il est indispensable d’être parrainé par un des anciens barons du groupe qui est responsable de sa pupille lors des sorties dans le courant de la première année. |
![]() Joseph Lance a fondé la société philanthropique. Il commença le ramassage des journaux avec sa brouette… |
La photo de Joseph lance nous permet de parler de la société philanthropique Les Barons Vadrouilles. En 1985, quelques barons ont eu l’idée d’œuvrer pour la jeunesse et quelques associations de l’entité. Si Joseph a commencé par le ramassage des journaux, à l’heure actuelle, c’est un souper et une vente de cartes de soutien qui sont organisés par de nombreux barons, leurs compagnes, amis et amies.
Les bénéfices de ces activités sont ensuite redistribués aux œuvres de la société philanthropique : dons de bonbons et biscuits aux écoles, aux pensionnaires du Home Spartacus Huart, donc en espèces à diverses associations de l’entité courcelloises. Depuis 1985, des milliers d’euros récoltés ont fait la joie des petits et grands.
La société philanthropique a gardé comme logo le chapeau utilisé depuis l’origine des Barons.
En 1994, nous avons préparé et fêté le soixantième anniversaire de notre groupe avec l’Harmonie de Mellet qui offrit une aubade aux nombreux riverains, mais le clou de toutes ces manifestations fut sans conteste le concert donné par l’harmonie invitée dans la salle des sports du Complexe Scolaire de la cité Daxhelet, devant plus de cinq cents personnes. Cette belle journée s’acheva dans l’allégresse générale par un thé dansant animé par l’orchestre « La Dernière Séance ».
Pour des raisons de santé, Monsieur Guy Plateau, Président en 1995, trop tôt disparu, a été remplacé par Monsieur Yvon Divers. Yvon Divers a organisé en 1999 le 65ème anniversaire de la Société par une sortie dans la Grand-rue de Souvret avec dépôt de fleurs au monument aux morts des guerres 14-18 et 40-45. Cette sortie fut suivie par une soirée dansante.
Joseph Lance (à g) et Yvon Divers (à d) entourent Guy Plateau
Les festivités s’achevèrent par un excellent concert varié distillé par l’ensemble instrumental de l’Académie de Courcelles sous la baguette de son Directeur Monsieur Hector Bricq, applaudi très chaleureusement par l’assistance nombreuse.
Après vingt-cinq ans de Présidence de la société folklorique « Les Barons Vadrouilles », Monsieur Yvon Divers céda la place à Monsieur José Petit et , à titre de reconnaissance, pour services rendus et bonne conduite, Monsieur Yvon Divers fut nommé « Président Honoraire » du groupe, ce dont il vous remercie tous.
Yvon Divers et José Petit, Président de 2000 à 2007
Nous retrouvons nos Barons à l’aube du 21ème siècle et les lignes qui vont suivre démontreront que l’adjectif « vadrouille » les caractérise à merveille. Dès les premières années 2000 le groupe des Barons s’est agrandi avec l’arrivée de membres des familles Damay et Bernard.
Laetare 2001, nous reconnaissons José Petit (a g),
avec Mathieu et Michel Damay et Franz Desmet (à d)
José Petit porte à bras Adrien Bernard
Tout au long des sorties, la musique est importante pour les Barons. Il y a bien sûr la viole accompagnée par une caisse et un tambour. Il y a également une chanson reprise par l’ensemble du groupe dans les divers lieux qu’ils fréquentent. Nous vous livrons ses paroles… Retrouvez également le logo de la société folklorique, dessiné par Me Peggy Dagnelie.
Chanson des Barons Vadrouilles
Ohé les Vadrouilles, marchons tous au pas,
Comme une patrouille, mais n’oublions pas...
Si le front se mouille, faut trinquer les gars,
Le gosier se rouille quand on ne boit pas !
Tant pis s’il enrage le pauvre bourgeois,
À minuit je gage les noceurs sont rois,
Lorsqu’on fait la fête on s’moque du voisin,
On chante à tue-tête ce joyeux refrain... Eh Vadrouilles
Faire des ritournelles l’armée du salut,
Le chant des crécelles ne vaut pas un chahut.
Quand la fille lutine décroche en passant
Du bout d’sa bottine le chapeau d’un passant... Eh Vadrouilles
Ils sont tous bons drilles ces joyeux viveurs,
Adorant les filles de toutes les couleurs.
Ils vont voir les belles quand le vieux n’y est pas,
Et font avec elles de copieux repas... Eh Vadrouilles
On en a pu dire sur leur compte parfois,
Mais il faut bien l’dire chaque chose a ses lois.
La France est maîtresse de leur cœur soumis,
Ils sont la jeunesse, l’avenir du pays... Eh Vadrouilles
Printemps, les fleurs, les p’tits oiseaux, l’amour…
La la la la la la la la la la la… (bis)
Mon onc’ Joseph, pouêt…
Mon onc’ Colas, adada, adada, adada….
En 2004, José Petit a organisé le 70è anniversaire de la société folklorique et lors de chaque anniversaire les barons marquent le coup. En 2004, lors des soumonces générales ils avaient sorti leur tenue de gala !
Les Barons Vadrouilles en tenue de gala aux soumonces générales 2004 ;
de g. à dr debout, Guy Lefebvre, Jules Henaut, Philippe Draily (tambour), Franz Desmet,
Michel Damay, Robert Destrebecq, Jean De Bisschop, André Mary, Jean Fromont
et Xavier Pistello (signaleur) ; de g. à dr. accroupis, Jérôme Genot, José petit,
Adrien Bernard, Axel Destrebecq, Arnaud Bernard et Bernard Rachard.
C’est en 2004 également que fut placée une pierre commémorative aux 4 chemins de Forrière chez Caf, nom de l’épicerie qui s’y tenait. Cette maison fut à l’origine le lieu de retrouvailles de nos barons vadrouilles, le café Moinil. |
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Mathieu et sa trompette ! (2002)
Le groupe en 2007 – Nous reconnaissons notamment en haut, à côté de Robert Destrebecq,
Michel Chardon et Hervé Fontanella ; à côté de Guy Lefebvre, Simon Damay et devant lui,
Romain Cobut et sa gauche André Mary. À l’avant-plan, à gauche, Éric Destrebecq,
à côté de Franz Desmet, Philippe Badot et Arnaud Vandevoorden ;
à gauche d’Adrien Bernard, Bernard Cobut, Axel Destrebecq, Michel Damay,
Jean Fromont et José Petit. Une belle équipe !
En 2008, Mr Michel Damay devient président de la société et sous son égide plusieurs sorties seront programmées, avec dès la fin du Laetare 2008 l’entrée dans le 75ème anniversaire. En effet 2009 sera une année anniversaire !
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C’est fin août 2008 que nos barons ont rejoint la capitale et après avoir pris contact avec les autorités de la ville mais surtout la confrérie des Amis de Manneken Pis. |
À l’avant-plan, Louis, petit fils de Jean De Bisschop
25 ans après notre petit ketje baron vadrouille n’a pas pris une ride…
et il sert de la bière !
2008 connaîtra encore deux sorties à Wanfercée-Baulet et à Ransart. Nous avons participé plusieurs fois à la cavalcade de Wanfercée et nous avons trouvé un petit muret pour une petite pause. Chaque fois, nous nous y sommes arrêté pour la photo souvenir !
Nous voici en 2009, et anniversaire oblige, c’est le thème de l’Angleterre qui a été retenu pour les soumonces.
De nouveaux visages sur cette photo des soumonces 2009 : à gauche Raymond Frère,
Adolphe Jumet ; Adrien Mattet devant Robert Destrebecq ; derrière Arnaud Bernard,
de g. à dr., Thierry Henin, Jean-Pascal Beugnies, Raymond Glineur, Romain Salvaggio
et Alain Zuanon, devant Alain, Jacky, notre porteur de caisse. So British !
L’amitié règne entre les Courcelagn’s et la société philanthropique Les Barons Vadrouilles ; voici d’ailleurs ce qu’en dit un petit article glané dans le Ki Kwa Où du 4 novembre 2009 : « La confrériye des Courcelangn’s créée en 1995 a pour but de défendre une bière brassée à la brasserie la Caracole de Flamignoul (cette bière est à la base d’une gelée de pommes avec épices et miel), un pâté composé de viande et de foie de porc, des épices, et aussi, des pralines de chocolat noir crème ganache ; bref, des délices bien de chez nous.
En 2012 avec Mymy, et Pascal Brognaux à gauche ; Josette Destrebecq et Christophe Cambier à droite
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Au cours de cette cérémonie, il fut procédé a l’intronisation dans la société des Barons Vadrouilles de Souvret, de Simon le plus jeune membre de la société folklorique à l’époque mais aujourd’hui en 2020, le plus ancien et le 8è président. La société philanthropique est considérée comme une confrérerie amie de la confrériye des Courcelangn’s ». Voici quelques photos prises lors des chapitres… |
En 2009, Simon Damay a été intronisé en même temps que Me Caroline Taquin et Mr Michel Ledoux.
Les Barons Vadrouilles semblent avoir des fourmis dans les jambes à l’occasion… Non contents de marcher lors leurs sorties dans Souvret, ils rendent visite à des contrées proches voire lointaine de leur local. C’est assez recent dans l’histoire de la société folklorique car le siècle dernier, les barons préféraient rester dans leur village, refusant même un déplacement à Paris dans le 14è.
Les choses ont bien changé, jugez-en plutôt… Depuis une dizaine d’années, sans doute influencés par le ramassage des gilles, nos joyeux viveurs se sont ajoutés une ballade matinale à leur programme du Laetare. Dès potron minet, accompagnés d’un fifre et de leur batterie, ils parcourent la campagne souvretoise s’arrêtant ça et là pour s’adjoindre un ami baron. Occasion rêvée évidemment pour trinquer un coup et aiguiser ses cordes vocales pour chanter l’un ou l’autre couplet de leur chanson fétiche.
Il arrive que des barons habitent dans des communes avoisinnantes nécessitant dès lors une ballade plus longue en temps… Ne vous inquiètez pas nos compères ont trouvé la parade… Ainsi en 2013, c’est en train touristique qu’ils se sont balladés à Monceau et à Roux… En 2014, ce fut au tour d’un bus anglaise de véhiculer nos barons…
Tombe la neige !
Prêts pour le départ…
Effet Buzz !
Raymond, on arrive…
« Jumelage : Guémené-Penfao / Courcelles (Belgique) Nous connaissions les «Gilles de Courcelles», nous avons eu la surprise de découvrir une nouvelle facette de nos amis belges : les «Barons Vadrouilles». Cette joyeuse troupe est une Société Royale qui organise des évènements au profit de la jeunesse. Elle accompagnait le groupe de la Confrérie de la Courcelagne, toujours fidèle au rendez-vous annuel qu’est la foire de la Saint-Michel, qui lui permet de faire la promotion de leur fameuse bière et d’entretenir l’amitié avec la population de Guémené-Penfao. » Fin septembre 2010, la société folklorique s’est rendue à Guéméné pour la Foire Saint-Michel et Comice de Guéméné Penfao. Quelques barons sont retournés à Guéméné en juillet 2011 pour le création de la Confrérie de la Fée Carabosse.
Création de la Confrérie de la Fée Carabosse – Guéméné Penfao – 16 juillet 2011
En haut de la photo, parmi les représentants de la Confrériye des Courcelagn’s,
nous reconnaissons le baron Jean-Pascal Beugnies.
En bas à droite, les représentants des Barons Vadrouilles :
Michel Damay, Jean De Bisschop et Guy Lefebvre
Après cet épisode nos barons se sont rendus 2011 à Abondance pour ce l’on appelle la démontagnée. Pour l’organisation de ce week-end, nous avons bénéficié d’un franc coup de main de la part de notre tambour, Philippe Draily, qui nous a emmenés dans ce beau terroir via même un petit detour à Monthey où la chanson des Barons Vadrouilles et les airs de viole ont rivalisé avec les échos des clarines…
L’arrivée à l’auberge de jeunesse
![]() Quel bouquet ! |
![]() L’amitié dépasse les frontières… |
Lors de l’année 2013, la société a compté plus de 30 membres si bien que de nouveaux postes sont apparus, vice-présidence et grand commandeur de l’orde des petits. Nous avions plusieurs enfants et nous avons jugé qu’un adulte serait le bienvenu pour s’en occuper et veiller à leur sécurité.
La photo suivante fait partie des annales de l’histoire de la société ; elle réunit près de 50 personnes. Remarquez la présence, outre des barons, de nos musiciens et également de nos épouses et compagnes habillées en 1900. Il ne manque que nos signaleurs retenus par la sécurité.
En vue du 80è anniversaire la société en 2014, nous avons organise en mai 2013 un week-end de fête. Le programme a prévu une soirée cabaret le vendredi, une expo et une marche gourmande le dimanche. La soirée cabaret a eu son petit succès et le public a applaudi en fin de spectacle un ensemble musical constitué de barons qui a interprété “Dans les rues d’Antibes” de Sidney Bechet. L’exposition composée de photos est toujours consultable. Il suffit de prendre contact avec le president des Barons Vadrouilles. |
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La société royale folklorique remercie chaleureusement Me Caroline Taquin pour l’accueil qu’elle lui a réservé. Les Barons Vadrouilles la remercient pour son engagement actuel, en tant que Bourgmestre de Courcelles, pour le maintien du folklore et des traditions qui ravissent petits et grands des villages de l’entité.
2015, 2016 et 2017 seront plus calmes pour nos joyeux viveurs bien que quand il s’agissait de faire la fête lors de soumonces ou Laetare, rien ne tarissait le gosier et les cordes vocales ne s’en portaient pas plus mal… De la marche pour le régime… Et des milliers de sucettes pour le bonheur de tous !
2018 a vu arrivé du sang neuf avec un nouveau président en la personne de Mr Simon Damay, certes un des plus jeunes par l’âge mais actuellement le plus vieux des barons. Membre de la société depuis 2000, en 2019 il a eu vingt ans de baron et aussi 20 ans de carnaval à Souvret ; un fameux bail quand même ! Sa devise, la voici en image…
Simon Damay est le huitième président de l’histoire de la société folklorique. Quoique fidèle aux traditions au vu de ces photos des soumonces, il a déjà marqué de son empreinte son nouveau mandat. En effet, désormais les Barons Vadrouilles ont leur timbre poste ! Non, non, ils ne sont pas timbrés, juste un peu barons vadrouilles… À bientôt les amis pour de nouvelles aventures ! Ohé les Vadrouilles...
Et c’est reparti pour un tour en car ; le buzz !
Un petit air de 2004…
Un timbre de légende
Choix de photos et redaction des textes : Michel Damay - Source (avant 2000) : Yvon Divers raconte…
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